mardi 27 août 2013

Formidable

Après un trajet de 7 heures sans encombre, j'avais bien remarqué une légère vaporisation de liquide de refroidissement sous le capot. Dès le lendemain, moteur chaud, je découvre le coupable, mais là, impossible d'aller plus loin : un bouchon d'obturation sur la pompe à eau venait de finir sa vie en laissant échapper des geysers de gluon vert. Merde ! au milieu de la pampa il allait falloir trouver une solution. Après pillage d'une durite qui conduit les remontées de vapeurs d'huile sous la bagnole et obturation avec un manche de tournevis et des colliers, l'auto repartait de plus belle. En revanche, au retour, les remontées d'huile, plus canalisées par la durite absente rendirent l'air irrespirable dans l'habitacle. Le lendemain c'était au tour du contacteur de feux stops à la pédale de rendre l'âme et le surlendemain l'impossibilité de démarrer..... Rupteurs usés. A coup de tournevis, de réglages à l'arrache de l'écart et de la carburation, l'auto allait rentrer avec moins de pêche, une conso de 12 litres et une sale odeur à l'échappement mais toujours aussi vaillante ! Et Emma, pour ses 15 ans, a pu s'initier aux joies de la conduite et aux virées dans les casses, un bon moment. Les vacances en vieille auto c'est souvent rigolo.....

11 commentaires:

  1. Très sympa cette anecdote, et très bonne expérience pour l'arpète, elle apprend à se débrouiller avec les moyens du bord en cas de panne. ;)

    J'aurais adoré faire ma conduite accompagnée sur une voiture comme celle-ci.

    J'aime bien aussi le disque personnalisé, j'en connaissais une autre version, moins zen...

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  2. L'avantage avec une auto aussi rustique c'est de pouvoir la faire repartir plus facilement que si l'électronique de ta caisse récente te laisse en rade. Toi qui dis toujours que tu n'es pas bon en mécanique tu trouves quand même le moyen de rentrer en bricolant comme dans le bled. En tout cas, tu roules et le "même pas peur" c'est aussi une philosophie quand on va loin avec une vieille guimbarde. Surtout avec nos téléphones portables et l'assurance de pouvoir se faire rapatrier si ça tourne mal.
    Pascal

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    1. Tout ce que tu dis est vrai. Juste ne pas avoir peur de partir et plus on roule plus on a confiance. Après, faut pas rêver, une vieille bousine, même avec pas mal de pièces neuves n'est jamais à l'abris de la panne et c'est parfois stressant. Quand on rentre, les bons souvenirs et les anecdotes rigolotes il n'en restera que ça mais sur le moment tu regrettes la Volvo récente.... En tout cas, pour l'instant, cette bagnole a toujours repris la route du retour, même en souffrant. J'adore cette vieille Opel et elle me le rend bien, vraiment.

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  3. il y a qlqs années . . . ma voiture principale était une P60 et, après qlqs 80000 km parcourus, les anecdotes sont nombreuses. La conclusion reste la même, une fouletitude de pannes . . . mais je suis tjs rentré à bon port . . . il fallait juste ne pas omettre de prendre qlqs clous, bouts de durites de scotch et autres fils de fer et on s'en sort tjs!
    Good job Ivan pour cette réparation de fortune et bonne reprise.

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  4. Le plème c'est le sacrifice d'un tournevis qui avait un historique...remarque il va pouvoir figurer dans une vitrine de ton bureau celui là !....il le mérite bien.Grib.

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  5. t'a pas eu peur de trainer dans les casses de dordogne , un certain bruno ( dit le texan )shoote tout ce qui a de la rouille !
    bob miller

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  6. Réponses
    1. Au moins j'ai pas terminé dans un fossé....
      bon courage pour la remise d'aplomb du rod et du moral !

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    2. Au moins, on voit bien que l'opel a une quèquette maintenant. Je vais peindre la durite en rose et le manche de tournevis plus foncé...... ;-)

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  7. Bien joué la réparation tournevis/durite, ça me rappelle celle d'APOLLO 13 :) Elle est chouette cette Opel, faut la garder !

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  8. Hé hé hé ... me voila reviendu itou et je me bidonne à la lecture de ton billet en y trouvant quelques points communs. Pour nous, 1250 kms en westy : 1 tête et 1 rotor d'allumeur à la descente dans le grand sud, 1 fuite d'huile sur le full flow et les yeux rivés sur le mano de pression à la remontée, des petits coups d'inquiétude et des pensées envieuses pour les voyages sereins en scenic et une seule envie (personnelle :-))au retour : repartir ...
    Chapeau bas pour le sguègue de l'Opel
    Paco

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